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Sécurité
Le Népal est un pays très sûr. Les voyageurs sont traités avec gentillesse par les Népalais. Pour éviter tout choc désagréable, vous devez vous conformer aux règles de respect et de sécurité.
Nous vous encourageons vivement à échanger votre argent dans les bureaux de change autorisés et à ne jamais laisser votre valise ou vos effets personnels sans surveillance, où que vous alliez.
Lorsque vous planifiez un trekking au Népal, nous vous conseillons vivement de travailler avec une entreprise réputée et un guide certifié et agréé. Il est essentiel de prendre connaissance des conseils du ministère des Affaires étrangères et de l’ambassade de France avant de partir. Ces conseils sont pris au sérieux et s’appuient sur des connaissances auxquelles les voyageurs n’ont pas toujours accès.
Avant de partir pour votre voyage au Népal, vous devez également vous inscrire sur le portail Ariane, qui permet d’identifier les Français résidant à l’étranger.
Le bien-être
les précautions sanitaires de base
Lavez-vous toujours les mains avant de consommer des aliments. Les pharmacies vendent des solutions antimicrobiennes qui sont bonnes pour les voyages et ne nécessitent pas de lavage.
L’eau du robinet est impropre à la consommation humaine, évitez de la boire. Ne consommez que de l’eau filtrée après avoir été bouillie pendant 30 minutes ou, mieux encore, de l’eau en bouteille avec un bouchon. Évitez les boissons froides comme les jus de fruits fraîchement pressés.
Évitez de manger des glaces ou des « lassi » (boissons à base de lait) achetés dans la rue.
La viande, le poisson et les crustacés doivent être cuits à haute température avant d’être consommés. Toutefois, en raison, d’une part, des grandes coupures d’électricité qui perturbent la chaîne du froid et, d’autre part, du manque d’hygiène dans certaines boucheries, nous vous mettons en garde contre la consommation de quantités excessives de viande.
Vaccins
Votre capacité à voyager sainement dépend de la qualité de la planification de vos vacances et de la rigueur avec laquelle vous vous conformerez à un ensemble de règles quotidiennes pendant votre séjour. Si au moins quelques mesures préventives et des mesures de sécurité fondamentales ont été suivies avant le départ, il y a généralement peu de risques pour la santé.
Pour aller au Népal, il n’y a pas d’exigences en matière d’immunisation. En revanche, il est conseillé d’avoir reçu les vaccins les plus récents contre les hépatites virales A et B, la fièvre typhoïde, la poliomyélite, le tétanos et la diphtérie.
Dans la région de Chitwan, quelques cas de malaria ont été signalés. Si vous souhaitez visiter cette région pour quelques jours ou moins, discutez avec votre médecin de la nécessité d’un traitement antipaludéen.
Mal d’altitude
L’équipement, la préparation physique et le respect de règles strictes sont nécessaires pour faire du trekking au Népal.
Au Népal, un trek consiste principalement en une randonnée en montagne, parfois même sur les plus hauts sommets. Un trekking au Népal peut être un défi sportif, mais il faut veiller à ne pas surestimer son niveau de forme pour ne pas revenir fatigué et ne pas profiter de l’essence de cette expérience étonnante. À 3 000 mètres d’altitude comme à 4 500 mètres, les vues sur la campagne, les villes et les gens environnants restent intéressantes. N’oubliez pas que les camps de base des expéditions visant à escalader le « Toit du monde » sont situés à environ 5 000 mètres, ce qui est bien plus élevé que les plus hauts sommets d’Europe. Cela vous donnera une idée de ce qu’est l’altitude dans l’Himalaya.
Pour éviter le mal des montagnes, il faut toujours garder à l’esprit quelques règles de base : s’acclimater, monter progressivement par paliers de moins de 600 mètres par jour entre 3 000 et 4 500 mètres, et de moins de 400 mètres au-delà. « Dormir peu, grimper beaucoup » est un autre conseil essentiel. Ces consignes permettent d’éviter le mal aigu des montagnes en général, et en particulier les conséquences redoutables que sont l’œdème pulmonaire et l’œdème cérébral de haute altitude. En France, il est recommandé aux personnes ayant des antécédents médicaux ou ne pratiquant pas d’activité physique régulière de faire un test d’hypoxie.